A history of influence - ça part en couille
Les agences de communication, les services communication, commencent à mesurer la visibilité des influenceurs avec comme postulat de départ : c’est celui qui a la plus grosse qui a la meilleure.
Hum… en est-on certain ? En tous cas à cette époque oui.
Du coup on demande aux influenceurs des choses de dingues : leurs analytiques, leurs nombres d’abonnés sur les réseaux sociaux ainsi que leur taux d’engagement sur leurs réseaux sociaux.
En parallèle, comme les agences et les marques veulent VRAIMENT être sur ces supports (blog et chaine vidéo) ils décident de les payer. Mais attention, pas question que ça se sache… Alors ils leur demandent de ne surtout pas le dire à leur communauté…
Je vous avais dit que ça partait en c….
Et comme les agences mettent une pression de dingue sur les chiffres, et, comme nous l’avons vu dans l’épisode précédent, beaucoup d’influenceurs sont venus pour avoir des produits et des invitations (et de l’argent)... Et bien que se passe-t-il ?
La poule aux œufs d’or est élevée aux hormones… : ils achètent des followers, des likes, des commentaires, de la visite sur leur blog et chaîne Youtube (oui entre temps Myspace est mort), sur tout… Du coup c’est du grand n’importe quoi…
La plupart des chiffres sont faux.
Des tonnes de produits sont envoyés sans qu’aucun influenceur n’ait rien demandé la plupart du temps. Puis il est appelé pour savoir quand il va parler du produit en question.
D’autres influenceurs en profitent pour négocier des rémunérations.
Les campagnes ne sont pas clairement annoncées aux communautés des influenceurs.
C’est le far-west et il n’y a pas de shérif !
Et au milieu de tout cela résistent des influenceurs passionnés, qui sont écœurés par le système en place.
Ils continuent de produire leur contenu, d’échanger avec leur communauté. Mais qu’est-ce qu’ils serrent les dents.
D’ailleurs, quand ils évoquent le sujet, ils se font rappeler à l’ordre en général par d’autres influenceurs ou par des agences qui ne veulent surtout pas que ces pratiques se sachent…
Sauf que…. Ça dérape.
Les consommateurs commencent à en avoir assez, même s’ils continuent à suivre “leur influenceur fétiche”. Mais dans l’ensemble ils en ont assez.
Et puis… Et puis… Il y a des affaires qui éclatent, des informations sur des fakes influenceurs qui commencent à sortir.
Comme cet influenceur qui s’expose sur Instagram dans un jet, alors qu’il a pris sa photo sur un fond vert. Ou comme cette autre influenceuse qui vend un service de bitcoin sans connaître la législation sur le sujet, ni même connaître les bitcoins...
Des outils arrivent pour les repérer. Et c’est la fin de la lune de miel… Quoi que !